Alaric MacArthur - Professeur de Musique de la Day Class

Nous sommes en 1990. Pourquoi pas débuter à la naissance d'Alaric ? Car sa vie n'a rien eu de palpitante entre-temps, si ce n'est qu'il a découvert la musique et qu'il souhaitais en faire son métier. Ainsi, c'est durant la neuvième et dernière décennie du XXeme siècle, alors qu'Alaric étudiait dans une école de musique pour devenir professeur au Québec – sa ville natale – à dix huit ans, que quelque chose d'intéressant égaya sa vie d'étudiant blasé par le quotidien.
Près de l'établissement d'Alaric, une autre école donnait des cours de photographie. Souvent, lorsque le jeune homme sortait des cours avec ses amis de l'époque, ils pouvaient observer les élèves de l'école de photographie sortir, en particulier de jeunes filles. Parmi les nombreux groupes, Alaric en remarqua une. Très belle blonde aux yeux bleus azur, elle riait avec des copines de classe la première fois que le mélomane l'aperçut. Très rapidement, il ressentit une profonde attirance pour la jeune femme, qui ne s'éteignit point lorsqu'on lui parla de la jeune fille.

Elle se nommait Cécilia Maréchal, elle aussi avait 18 ans. D'après les dires de proches de la demoiselle qu'il connaissait, elle était manipulatrice, joueuse et pratiquement sans cœur. Elle joue plus avec les hommes qu'elle ne les aiment. Mais Alaric ne se dégonflait pas. Elle était bien trop belle pour qu'il laisse tomber. La jeune femme pouvait observer ses avances mais curieusement, le repoussait, ne semblait pas vouloir « jouer » avec lui. Cela eut pour effet d'augmenter l'ardeur d'Alaric. Si il ne l'intéressait pas, elle profiterai de son amour pour le manipuler et le blesser. Qu'elle ignore signifiait un autre sentiment dit implicite. Après une année scolaire à tenter des approches, Alaric pouvait voir les barrières de la demoiselle flancher. Finalement, elle rend les armes et laisse l'amour mener quelques fois sa vie avec Alaric.

Un an, deux ans, trois ans … Un jour, un certain 15 mai 1994, au lever du soleil, Alaric put s'assoir sur le lit de sa femme à l'hôpital, tenant dans ses bras une ravissante fillette, qui répondra au nom de Mélodie MacArthur. L'enfant sera gâtée par ses parents durant son enfance. Mais Alaric, à l'instar de sa femme, remarquera que la fillette prenait un caractère bien particulier: celui de sa mère. Manipulateur, désireux et impossible. Bien qu'Alaric tentera de raisonner son enfant, celle-ci s'écartera de lui.

Les années s'écouleront lentement. Un jour, Alaric rentra du travail et put constater que Cécilia était rentrée plus tôt en avisant la petite voiture dans la cour de la maison. A sont tour, il pénétra dans la maison, et se figea au milieu du salon. Une ombre, manifestement celle d'un homme se tenait face à sa femme, qu'il avait plaqué au mur. Cécilia, les yeux écarquillés, regardait vers la porte et donc, regardait Alaric. Mais en une seconde, ses yeux se fermèrent et elle s'effondra au sol, une monstrueuse blessure sanguinolente au cou. Lorsqu'Alaric leva les yeux vers l'agresseur qui le dévorait du regard de ses pupilles rouges, il comprit. C'était lui, l'assassin qui agressait la population depuis déjà deux semaines. Alaric se recula lentement mais tapa bientôt contre la porte. Le Vampire - ce qu'il avait deviné en voyant le sang sur son menton et autour de sa bouche et les crocs – s'approcha lentement du mélomane, mais une ombre l'envoya à l'autre bout du salon à une vitesse foudroyante. L'étrange personnage s'enfuit, Alaric regarda alors l'homme qui se retournait. Le pauvre homme put de nouveau observer un Vampire. Mais il ne l'attaqua pas, et lui demanda calmement de se calmer. Ce que fit Alaric, mais les larmes dégoulinèrent sur son visage à la vue de Cécilia vidée de son sang. L'inconnu le laissa prendre le corps dans ses bras, et pleurer un moment. Enfin, il le releva et lui demanda d'une voix autoritaire

- Votre fille, où est-elle ? Reconnaissant un policier qui était passé aux informations, Alaric se détendit.
- Au collège.
- Bon, on est tranquille pour un moment encore … Le Vampire assis Alaric sur un canapé, l'obligeant à ignorer le corps de sa femme. Puis-je vous confier un secret ? Un secret dont vous ne devrez jamais, je dit bien jamais dire à quiconque. Je pense que vous êtes assez intelligent, car cela vous permettra de protéger votre enfant. Alaric acquiesça après sans hésitation. Il ne lui restait plus que Mélodie …
- Je pense que vous avez devinez que c'était un Vampire qui tut tout ces gens. Et que j'en suis un moi-même. Alaric acquiesça à nouveau, puis écouta la suite. Il apprit beaucoup des Hunters et des Vampires. Il ne vit même pas la nuit tomber. Brusquement, le Vampire se redressa. Alaric le regard, puis regarda dehors. La lune resplendissait tranquillement. Avant même qu'Alaric ait pu ouvrir la bouche, le Hunter lui demanda d'appeler l'hôpital pour sa femme, qu'il s'occupait de Mélodie. Il partit alors en coup de vent. De longues heures d'angoisse commencèrent alors pour Alaric.

A l'hôpital, Alaric retrouva sa fille à son réveil. La mort de sa mère l'attrista durant de longues semaines. Mais une autre nouvelle tomba. L'agression qu'a subit Mélodie - qu'Alaric savait être l'œuvre d'un Vampire et non elle - Lui a provoqué une déformation cardiaque. La jeune fille ne pourra plus faire convenablement du sport. Un jour, à l'aube, alors que Mélodie dormait et qu'Alaric se préparait pour un cours particulier qu'il donnait au collège proche, une ombre se profila dans le salon. Le policier.

- En quoi puis-je vous aider ?
- Vous savez, des level E, il y en a partout. Je viens trahir en quelque sorte mon espèce, mais je vous est pris en considération. Le Vampire tendit alors un pieux et une arbalètes, avec les carreaux qui allaient avec. Alaric les observa.
- Des armes Hunters …
- Exact. Des humains font partis de la guilde, ils sont peu nombreux, mais présent. Je ne peut vous inciter à en devenir un, mais vous pouvez toujours y réfléchir.
- Je ne sais pas, avec ma fille …
- Réfléchissez, le coupa le Hunter. Et puis, cette ville a souvent attiré les ennuis. Je vous conseille de partir.
- Aller où ? Le Vampire lui parla alors d'une académie, plus en centre des terres du Canada. La Moonlight Academy. Là-bas, deux classes, ayant un emploi du temps particulier, cohabitaient. La Day et la Night Class. Des humains et des Vampires. Le directeur, un ancien Vampire Hunter, le fameux Klaus Petrova protège les élèves, qu'importe leur nature.
- Cela me paraît plus malin.
- Cela l'ai. Bien. Alors je vous dis au revoir, Alaric. Le Vampire s'éloignait, mais le mélomane le stoppa.
- Puis-je au moins savoir votre nom ? Le Hunter se stoppa, lui jeta un bref coup d'œil.
- Vous me reverrez bien assez tôt, chuchotât-il doucement avant de disparaître.

Quelques jours plus tard, la maison était vendue, et Mélodie et Alaric prenait le train vers cette fameuse académie. Comme tout enfant n'aimant pas quitté ses attaches, sa ville, sa famille, ses amis, Mélodie boudait. Mais Alaric voyait bien l'autre raison de ce silence imposé par l'adolescente de douze ans. Une dispute avant le départ avait ébranlé le père et la fille. Mélodie lui en voulait d'avoir assisté à la mort de sa mère sans avoir intervenu, alors qu'il lui était impossible et qu'il ne pouvait rien dévoiler à son enfant pour la protéger.

Rapidement, ils arrivèrent à la Moonlight Academy. Alaric devint le professeur de musique de la Day Class, dans laquelle Mélodie suivait les cours. Mais rapidement, le père se rendit compte de l'ignorance qu'éprouvait sa fille pour le règlement et le mur qu'elle formait entre elle et lui qui ne cessait de grossir. Cela fait cinq ans que la jeune fille et son père sont dans l'établissement, et très très peu souvent, Alaric eut l'occasion de parler à sa fille.